Changer de vie professionnelle…Savez-vous qu’un actif sur deux l’envisage ?
Selon une enquête très sérieuse (1) réalisée en 2018, nous serions plus de 50 % à vouloir changer de vie professionnelle (changer de métier, se reconvertir).
Changer de vie professionnelle…Chez une majorité de salariés, qu’ils soient fatigués par l’absence de reconnaissance ou par le manque de sens de la mission, l’idée de tenter l’aventure fait son chemin.
Pire encore, selon un autre sondage, 9 personnes sur 10 déclarent ne pas se sentir motivées par leur job.
En fait, si elles en sont là, c’est en priorité parce qu’elles restent pour gagner leur vie, tout en espérant qu’un jour de nouvelles perspectives se dégagent.
Une partie d’entre elles rêvent même de créer leur propre job -celui de leur rêve – si l’occasion se présente.
Oui mais voilà, une reconversion professionnelle ne s’improvise pas.
Pour cette raison, dans ce nouvel article, je vais vous donner quelques précieux conseils, issus de ma propre expérience, afin que vous ayez le maximum de cartes en mains pour prendre votre décision.
Pour changer de vie professionnelle il n’y a pas d’âge.
Que vous ayez 20 ans, 35 ans ou 50 ans et plus, il est tout à fait possible de changer d’orientation professionnelle.
C’est personnellement ce que j’ai fait à deux reprises, à 33 ans et 56 ans.
Toutefois les enjeux et les risques peuvent être différents en fonction de l’âge et de la situation de chacun.
En effet, à 25 ans – si on a la chance d’être logé chez papa-maman – on peut se permettre sans risques de zapper d’un emploi à un autre.
Mais à 35 ans et plus – en charge de famille avec le crédit de la maison à rembourser chaque mois – il est normal de réfléchir à deux fois avant de lâcher son job pour se lancer sur une autre piste.
Pour cette raison je vais traiter ce sujet en 3 parties distinctes :
Première partie : elle s’adressera aux 20/35 ans qui sont en début de carrière et qui, avides de découvertes et d’aventure, sont prêts à s’engager dans des start-ups ou des ONG.
Deuxième partie : elle s’adresse plus particulièrement aux 35/45 ans qui sont généralement en milieu de carrière et qui, souvent en pleine crise existentielle, souhaitent avant tout donner plus de sens à leur vie.
Troisième partie : elle s’adressera aux plus de 45 ans, les fameux seniors qui, soit sont à la recherche d’un second souffle professionnel, soit n’ont pas d’autre choix que de se lancer dans un nouveau métier après avoir été remerciés par leur ancien employeur.
Changer de vie professionnelle en début de carrière (avant 35 ans)
Pendant toute mon adolescence je n’avais qu’un seul rêve en tête, ou plutôt deux : devenir auteur de romans de science-fiction ou de bandes dessinées. Mais pour mes parents, issus de la génération de l’après-guerre, même s’ils respectaient mes deux passions d’ado, cela ne pouvait en aucun cas devenir un « vrai » métier.
Nouveau : « Les 7 Premières Actions pour changer sa vie ». La méthode pour prendre un nouveau départ dans la vie ! Une approche pédagogique et ludique à portée de tous pour réinventer sa vie.
Á leur décharge, et vous allez comprendre pourquoi, je peux maintenant affirmer qu’à leur façon ils étaient en avance sur leur temps. L’été de mes 17 ans, via ses relations, mon père m’a trouvé un job d’été dans un des meilleurs restaurants de Malo-les-Bains.
Vous le savez, grâce aux nombreux shows télé consacrés aux métiers de bouche, le métier de cuisinier a maintenant le vent en poupe. Si j’avais persévéré dans cette voie j’aurais peut-être eu mon propre show télé, qui sait ?
Mais bon, comment vous dire, la cuisine n’était pas mon truc !
D’ailleurs, ayant eu vent de mes « talents d’artiste » et témoin attristé de mon peu d’enthousiasme aux fourneaux, le patron m’avait confié la réalisation d’une fresque murale dans son restaurant !
Devant cet échec, mes parents ont dû se rendre à l’évidence…ce n’était pas ma voie. Ils ont donc changé leur fusil d’épaule ! C’est comme cela que je me suis retrouvé élève dans une école militaire alors que je n’avais pas 18 ans.
Et c’est après 15 ans de bons et loyaux services dans l’Armée que j’ai opéré mon premier changement de vie professionnelle : j’avais alors 33 ans.
N’hésitez pas à partager votre première expérience professionnelle dans la partie « commentaire » en bas de cette page. Cela pourra aider et peut-être inspirer d’autre lecteurs(trices). Merci !
Cet itinéraire personnel illustre assez bien la manière dont nos premiers choix de vie professionnelle, ou devrais-je dire nos « non-choix » peuvent dépendre de nombreux facteurs personnels, et parfois de l’entourage.
Ce qui explique que plus de 30 % des moins de 30 ans plaquent tout pour recommencer à zéro !
Car les déceptions en début de carrière peuvent être nombreuses : contrats précaires, salaires pas vraiment mirobolants, management impersonnel ou inadapté, missions vides de sens.
Souvent déçus par leur première expérience, un contingent important des moins de 35 ans décident de changer carrément de cap. Et, comme je l’observe depuis plusieurs années, grâce aux témoignages des élèves qui suivent le programme de l’Academy-Jechangemylife, même les bacs +5 n’hésitent plus à tout lâcher pour s’orienter vers un « métier-passion ».
Il s’agit pour eux de trouver une activité beaucoup plus concrète à leurs yeux comme : boulanger, ébéniste, start-up, univers associatif. Des activités dans lesquelles ils pensent être plus indépendants et aussi avec l’ambition d’apporter une réelle valeur ajoutée à la société.
Alors si j’avais un seul conseil à donner à la génération des moins de 35 ans ce serait celui-ci :
Si vous n’êtes pas heureux dans votre job actuel, et que vous rêvez de faire autre chose, n’attendez pas !
Le bon moment c’est maintenant….Surtout si vous n’avez pas encore de contraintes familiales ou financières.
Le conseil du coach pour changer de vie professionnelle.
Conseil N°1 : perfectionnez vos « soft skills »
En matière de compétences professionnelles on parle souvent de « hard skills » (compétences dures) et de « soft skills » (compétence douces).
Pour faire simple disons que les « hard skills » sont le domaine des compétences techniques pures : par exemple, pour un comptable c’est la maîtrise de son logiciel de comptabilité, et pour un menuisier c’est le « geste métier » qui lui permet de réaliser son ouvrage.
Tandis que les « soft skills » sont le domaine des compétences purement relationnelles et comportementales (communiquer, convaincre, négocier, motiver, organiser…).
Les 7 compétences sont transverses et utilisables dans tous les métiers.
Ce sont celles que les employeurs recherchent en priorité car elles sont plus longues et plus difficiles à acquérir que les connaissances techniques pures.
Ce sont celles qui seront votre premier atout pour changer de vie professionnelle, car si vous pouvez les mettre en avant, vous êtes apte à travailler pratiquement n’importe où !
Lors de l’entretien, j’avais bien conscience que mettre en avant mes « hard skills » n’était pas très vendeur car ce n’était pas exactement les compétences recherchées pour occuper un poste de cadre commercial. Á priori, il était clair que dans ce job je n’aurais, ni à tendre une embuscade, ni à déminer la moquette du centre d‘appels !
Et c’est exactement ce que j’ai fait, après mes 15 ans dans l’armée quand j’ai postulé pour un emploi de cadre chez le leader des centres d’appels en France.
Pour cette raison j’ai tout de suite mis en avant, auprès de mon recruteur, mes « soft skills ».
L’Armée est un univers où le dépassement de soi – au niveau physique et mental – est une valeur fondamentale.
Ce sont donc ces solides compétences relationnelles et comportementales comme l’esprit d’équipe, le sens de la mission, l’organisation, la capacité à communiquer et à motiver qui ont convaincu mon futur employeur…et cela malgré mon inexpérience totale dans ce secteur d’activité !
Le conseil du coach pour renforcer vos « soft skills »
1 – Prenez un congé sabbatique pour changer de vie professionnelle.
Le congé sabbatique c’est un « plan malin ». D’une part il peut vous permettre de développer vos fameux « soft skills », et d’autre part vous pouvez en profiter pour tester le job de vos rêves.
En effet le congé sabbatique ne sert pas qu’à partir faire le tour du monde.
Si vos finances vous le permettent – n’oubliez pas que vous ne serez pas rémunéré pendant votre congé sabbatique – cela peut être un bon moyen de faire un break pour reprendre des études ou réfléchir à un nouveau projet professionnel… tout en conservant un filet de sécurité.
Sachez que le congé sabbatique en France est strictement encadré par le Code du Travail. Ce n’est pas une démission. L’employeur ne peut pas refuser une demande de congé sabbatique (mais il peut vous demander d’en modifier les dates).
Lettre recommandée avec AR ou remise en main propre contre décharge.
Et à la fin de votre congé votre employeur est obligé de vous retrouver un poste.
Par ailleurs depuis plusieurs années déjà, la perception du congé sabbatique a évolué dans le monde de l’entreprise. Pour certains recruteurs c’est même devenu un atout pour votre CV, si vous pouvez justifier d’un vrai projet.
Á condition de l’avoir préparé en amont, un congé sabbatique permet de faire de nouvelles expériences de vie et d’acquérir de nouvelles compétences :
1 – Rencontrer de nouvelles personnes et découvrir de nouvelles cultures
2 – Apprendre une nouvelle langue
3 – Développer de nouvelles compétences
4 – Prendre du temps pour mieux se connaître
Changer de vie professionnelle en milieu de carrière (35 à 45 ans)
La quarantaine, c’est un âge un peu charnière. C’est la fameuse « crise du milieu de vie » qui déclenche souvent en parallèle une crise existentielle.
Souvent c’est une période d’introspection où l’on passe en revue sa vie personnelle et professionnelle et ou on remet beaucoup de choses en question.
De mémoire c’est à cette période que j’ai connu mes premières crises de « Brown-out » (le mal-être au travail). Malgré l’étendue de mes responsabilités et la diversité de mes missions en tant que cadre dirigeant, j’avais de plus en plus de mal à me motiver le matin.
Au début j’ai pensé que cela passerait avec le temps. Il suffisait simplement que je me concentre sur mes missions et que je trouve des dérivatifs pour chasser les idées négatives.
Je me suis donc créé des actions d’auto-motivation en lançant tous azimuts de nouveaux projets, tant au niveau personnel que professionnel.
Ça a fonctionné quelque temps, je dois l’avouer. Cette agitation artificielle a contenu mon mal-être pendant quelques mois. Malheureusement après cette période, les symptômes sont revenus avec encore plus d’intensité.
J’ai donc décidé d’être radical. Je suis monté à Paris et j’ai présenté ma démission au PDG. Finalement il m’a confié de nouvelles responsabilités qui m’ont relancé et permis de tenir quelques années de plus dans le groupe.
Á 40 ans, c’est la période où l’on recherche du sens dans ce que l’on fait, où l’on veut se sentir utile et engagé.
Nouveau : « Les 7 Premières Actions pour changer sa vie ». Le Guide pour prendre un nouveau départ dans la vie ! Une approche pédagogique et ludique à portée de tous pour changer sa vie.
C’est aussi un âge où l’on essaye de trouver un certain équilibre entre sa vie privée et sa vie professionnelle.
Mais contrairement à ce que j’ai fait, inutile d’être radical et de présenter sa démission sur un coup de tête. C’est une période où l’on a souvent des responsabilités familiales et des emprunts immobiliers à rembourser.
Avoir le projet de changer de vie professionnelle c’est très bien mais avant de passer à l’action, il est sage de prendre un minimum de précautions.
J’ai en mémoire le projet dans lequel se sont lancés deux de mes anciens collègues de travail. Ils ont démissionné pour créer une boutique de produits régionaux à Paris dans le quartier du Marais.
Mais faute d’avoir anticipé les difficultés inhérentes à ce type de projet (capitaux insuffisants et une étude de marché au doigt mouillé), leur rêve s’est vite transformé en cauchemar.
Attention également aux modes telles que la restauration (qui peut vite se transformer en « Cauchemar en cuisine », aux chambres d’hôtes (difficile de vivre avec les 3 chambres imposées par la législation), aux blogs ou chaînes YouTube (1 % seulement permettent à leur créateur d’en vivre) …
Vous devez absolument confronter vos rêves à la réalité avant de vous lancer dans l’aventure.
Il est très facile de rencontrer des personnes qui exercent le métier qui vous intéresse. Vous pouvez même leur proposer de travailler gratuitement une semaine ou deux, afin de vous faire une idée plus précise du métier convoité.
Le conseil du coach pour changer de vie professionnelle
2 – Formez-vous grâce au MOOC
Pour développer vos compétences, pourquoi ne pas décrocher une nouvelle certification valorisable sur le marché de l’emploi ?
Cela vous permettrait de booster votre carrière (ou d’en changer), en travaillant depuis chez vous ou pendant vos pauses, seulement quelques heures par semaine !
Suivez l’exemple des 20 millions de nouveaux apprenants qui se sont inscrits à un MOOC (cours en ligne) en 2018 dans le monde.
Les formations dispensées en ligne sont reconnues par de nombreux employeurs et des centaines de parcours débouchent même sur des certifications professionnelles de bac +2 à bac +5.
Quel que soit le programme de formation suivi, vous allez vous créer un espace de réflexions et d’échanges. C’est un environnement dynamique qui vous oblige à remettre en question vos acquis et qui est très propice à la créativité.
N’oubliez pas que dans le monde tout change à une allure folle. Il n’est plus possible de vivre sur ses acquis, sauf à prendre le risque de devenir « has-been » rapidement.
Pour conserver votre emploi et simplement évoluer dans votre métier, vous devez maintenant vous former régulièrement. Et c’est encore plus vrai si vous envisagez de changer radicalement de secteur d’activité !
4 plateformes de formation au banc d’essai pour changer de vie professionnelle.
1/ FUN-Mooc est une plateforme française du ministère de l’Enseignement supérieur. Elle propose gratuitement plus de 500 cours dont beaucoup permettent d’obtenir un certificat. Ses formations sont axées sur le numérique, la santé, ou le développement durable.
2/ COUSERA est une plateforme américaine qui propose 4000 cours en français et en anglais. Elle permet l’accès à des cours classiques (nombreux en freemium) mais aussi des spécialisations avec un certificat à l’issue .
3/OPEN Classrooms est une start-up française qui propose plus de 1400 cours en ligne. Les contenus préparent aux métiers de web et du digital. Cette plateforme permet l’accès à la formule freemium ou à du contenu payant.
Et bien entendu, sans oublier ma propre plateforme 🙂
4/ JECHANGEMYLIFE-ACADEMY est une plateforme 100% française spécialisée dans les formations en développement personnel. Cette plateforme permet l’accès à des contenus en formule freemium (vidéo et PDF) et à du contenu payant (vous êtes libre de tester le programme complet de coaching au succès pour 1 euro seulement).
Changer de vie professionnelle en fin de carrière (après 50 ans)
Dans la partie précédente de mon témoignage je vous ai dit que le fait de changer d’activité (tout en restant dans la même entreprise) m’avait permis de re-booster ma motivation et d’exercer mon métier quelques années de plus.
Finalement, c’est à 56 ans que j’ai décidé de franchir le pas. Cela n’a pas été une décision facile à prendre.
En tant que cadre dirigeant, j’avais un très bon salaire et je bénéficiais de nombreux avantages.
C’est un changement de direction qui en a été le déclencheur.
Après le départ de mon ancien PDG, auquel je devais toute ma carrière, je me suis enfin senti libre de toute dette morale et j’ai donc quitté l’entreprise après 23 ans de bons et loyaux services.
Á l’Apec (association pour l’emploi des cadres) mon conseiller m’a tout de suite fait comprendre qu’à mon âge il ne fallait pas trop se faire d’illusions… Je ne retrouverais jamais un emploi comparable. Le décor était planté !
Mais j’avais un autre projet de vie en tête. J’ai donc pris mon avenir en main et 2 ans plus tard je mettais en ligne le blog jechangemylife.com
Bien que nous soyons amenés à travailler de plus en plus longtemps, se reconvertir après 50 ans peut être compliqué en France. Surtout si vous n’avez pas anticipé et préparé un plan B.
Les seniors n’ont pas vraiment la cote sur le marché du travail.
Dans les entreprises ils sont concurrencés par les collègues plus jeunes (et moins chers) et, s’ils ne sont pas carrément poussés vers la sortie, c’est le moment où leur carrière peut s’enliser.
Pour les plus entreprenants des séniors, ceux qui tentent leur chance ailleurs, ils s’aperçoivent vite que briguer un poste du même standing peut s’avérer très compliqué.
Incapables de sortir de leur cadre de référence, beaucoup de recruteurs jugent les seniors trop chers, plus assez dynamiques ou même carrément dépassés.
De fait, déconsidérés sur le marché du travail, les seniors n’ont souvent pas d’autre choix que de se lancer dans de nouveaux métiers.
Nouveau : « Les 7 Premières Actions pour changer sa vie ». La méthode pour prendre un nouveau départ dans la vie ! Une approche pédagogique et ludique à portée de tous pour réinventer sa vie.
Et puis, plutôt que de s’accrocher, pourquoi ne pas se lancer dans un projet personnel et donner enfin un nouveau sens à sa vie ?
Cela peut être une vraie chance !
Puisque autour de la cinquantaine il nous reste au moins 10 bonnes années à travailler, autant créer et s’éclater dans une activité qui nous correspond vraiment.
Oui, j’ai bien dit créer ! Le job parfait n’existe pas…sauf bien sûr si c’est vous qui le créez.
Et si entrepreneuriat vous panique, sachez que vous ne serez pas le seul à vous lancer dans l’aventure : 20% des créateurs d’entreprise ont 50 ans ou plus.
Et puis, contrairement aux jeunes, vous ne démarrez pas de zéro, loin de là. En tant que séniors vous cumulez un certain nombre d’atouts : l’expérience, le savoir-faire, un réseau de contacts…
Prenez également en compte que quitter son emploi après 50 ans peut permettre de se constituer un petit capital financier, très utile pour lancer sa nouvelle activité : (indemnités de départ s’il y a licenciement ou rupture conventionnelle, bilan de compétences financé par le pôle emploi, et jusqu’à 3 ans de chômage)
Mais que faire après 50 ans pour changer de vie professionnelle ?
Pour changer de vie professionnelle a 50 ans et plus, il existe de nombreuses façons de valoriser ses compétences et son expérience.
En capitalisant seulement sur votre expérience et votre ancien « savoir-faire » métier, il vous est tout à fait possible de vous reconvertir comme coach, formateur, enseignant (l’Éducation Nationale recrute dans tous les métiers) … et même pourquoi pas de créer votre propre boîte ?
Mais vous pouvez aussi vous lancer dans une tout autre aventure.
Á 50 ans c’est le moment ou jamais de réaliser votre rêve, quel qu’il soit !
C’est par exemple ce que j’ai fait en créant mon blog.
Je m’étais donné comme objectif de vie de partager ma passion (le développement personnel) sans être coincé dans un bureau (j’ai rédigé une grande partie de cet article sur une plage !).
Pour conclure, je dois être complètement honnête avec vous : vous devez être conscient qu’un changement de vie professionnelle à 180° peut vous réserver quelques surprises (bonnes ou mauvaises).
Pour cette raison ne foncez pas tête baissée sans savoir où vous mettez les pieds. Une reconversion professionnelle, cela se prépare sérieusement.
Bien entendu à l’arrivée, si ça marche, je peux vous garantir que vous serez fier de vous ! Que votre projet consiste en un simple changement de poste ou en la réalisation d’un projet personnel, gardez toujours à l’esprit que votre reconversion n’est pas une fin en soi.
Le changement de vie professionnelle est avant tout un magnifique voyage vers la connaissance de soi…et la quête du bonheur ! Et vous, quel est votre objectif ? Quel est votre rêve ?
Le conseil du coach pour changer de vie professionnelle.
Trouvez votre voie grâce à IA (L’Intelligence Artificielle)
PulseMyjob.com est une application gratuite créée par un ancien chercheur du CNRS. Elle a pour vocation d’aider les personnes en reconversion et les demandeurs d’emploi à trouver le job idéal.
En répondant à une série de questions vous obtenez en quelques minutes une synthèse de vos aspirations professionnelles.
Cela vous permet de faire un point sur vous-même et de découvrir des milieux professionnels auxquels vous n’auriez pas pensé et qui pourraient vous correspondre.
L’application 100 % gratuite repose sur des algorithmes d’intelligence artificielle qui s’intéressent à la fois à votre profil (formation, expérience, compétences…) et à vos critères de recherche (métier, salaire, région…)
Et si vous retourniez sur les bancs de la fac pour changer de vie professionnelle !
Savez-vous que les adultes qui reprennent des études et retournent sur les bancs de la fac (à l’université) sont de plus en plus nombreux ? Quadras, quinquas, retraités, 100 000 diplômes du CAP au Master leur sont délivrés chaque année en France dans les universités en formation continue.
Et depuis que même les adultes ont la possibilité de déposer une liste de vœux sur Parcoursup (la plateforme d’inscription dans l’enseignement supérieur), les inscriptions sont en forte progression.
Sortir du monde professionnel et retourner apprendre est une formidable source d’épanouissement personnel.
Reprendre des études « c’est sortir de sa zone de confort » comme le dirait si bien mon ami Daniel BLOUIN avec son accent québécois inimitable.
C’est par exemple ce que j’ai fait à l’approche de la quarantaine. En fait, j’en avis assez de voir des « petits jeunes » débarquer dans la boîte avec leur bac +5. A l’époque je n’avais que des certifications militaires peu valorisables sur le marché de l’emploi civil.
Financé à l’époque par le FONGECIF (2) j’ai opté pour un Master en Marketing Direct (IAE de Lille) que j’ai obtenu en un an seulement.
J’avoue que les premiers temps c’était assez étrange pour moi de me retrouver sur les bancs de la fac, une semaine par mois, au milieu d’étudiants qui pour certaines étaient à peine plus vieux que mon fils. Mais avec le recul cela a été une formidable cure de jouvence.
Testez votre idée en conditions réelles.
Et si vous avez en projet de lancer votre propre affaire, même modeste, je vous conseille fortement au préalable de vérifier que votre « super plan » correspond vraiment aux attentes du marché.
C’est-à-dire qu’il existe une vraie demande pour votre futur produit ou service et que des gens sont prêts à payer pour l’acquérir.
Pour vous en assurer, première astuce : parler autour de vous de votre produit ou service, afin de recueillir les réactions de vos futurs clients potentiels.
Qu’elles soient positives ou négatives cela peut vous permettre d’améliorer votre idée, ou de l’abandonner et de passer à autre chose si les réactions sont toutes négatives (vous aurez économisé votre temps, votre énergie et votre argent).
Deuxième astuce pour tester l’intérêt de votre produit ou service en conditions réelles (même s’il n’existe pas encore).
Proposez-le en pré-commande (avec versement d’un acompte de 10 % par exemple) auprès des personnes intéressées. Si les gens sont prêts à vous verser de l’argent pour obtenir votre produit, c’est que votre idée est prometteuse.
Et dans le pire des cas, si vous n’alliez pas au bout de votre projet, il vous suffirait de rendre les acomptes perçus.
Vous pouvez également tester de l’attrait de votre idée en tentant de lever des fonds via le « crowdfunding » ou les micro-crédits.
Troisième astuce pour savoir si votre projet de reconversion est solide :
Avant de tout plaquer, rien de mieux que de vous mettre en situation chez un professionnel du secteur.
Par exemple, si votre rêve est de devenir boulanger, faites un stage en conditions réelles dans une boulangerie pour vérifier la solidité de votre toute nouvelle vocation.
Pour trouver votre stage et travailler en conditions réelles avec un professionnel pas de soucis. Des plateformes comme Test mon Job, TestUnMétier ou Savoir-Faire&Découverte permettent de tester votre métier en totale immersion.
Et si vous « bénéficiez » des services de Pôle Emploi, il existe aussi l’EMTPR (évaluation en milieu de travail préalable au recrutement) qui permet de travailler jusqu’à 2 semaines tout en restant indemnisé, ce qui ne coûte rien à l’employeur chez qui vous effectuez cette période test.
Et, si vous avez aimé cet article, laissez moi un petit commentaire en bas de cette page. Merci beaucoup et à très bientôt…
Nouveau : « Les 7 Premières Actions pour changer sa vie ». La méthode pour prendre un nouveau départ dans la vie ! Une approche pédagogique et ludique à portée de tous pour réinventer sa vie.
A lire aussi : construire un réseau relationnel puissant à votre service.
Lisez aussi : 5 règles pour gagner du temps au bureau et à la maison.
A lire aussi : 10 raisons de devenir bilingue pour changer de vie.
(1)Source : enquête réalisée par la société BVA en mai 2018
(2)Fongécif : congé individuel de formation pour l’accompagnement et le financement des projets professionnels. Le Fongécif – Fonds de Gestion du Congé Individuel de Formation – est devenu Transition Pro le 1er janvier 2020.
Précision de l’auteur : cet article tient compte de la réglementation en vigueur à la date de parution en Mars 2020.
2 commentaires
Très intéressant pour un africain vivant au Cameroun et voulant évoluer dans l’agriculture, que préconisé vous ?
Bonjour, vous trouverez mes solutions dans le programme de formation « Je passe en mode Succès ». Des centaines d’africains suivent déjà cette formation.