10 bonnes raisons de profiter d’une année sabbatique pour changer de vie professionnelle.
Imaginez… Vous vous réveillez en pleine nuit et une question tourne en boucle dans votre tête.
« Et si je prenais une année sabbatique pour changer de vie ? »
Article invité, rédigé par Alexandre Willocquet du blog 11 Mois pour changer de vie.
De prime abord, drôle de question, non ?
En fait, depuis quelques temps, vous envisagez de changer de vie. Et, disons-le…de changer de métier.
De quoi en faire des rêves, oui. Mais vous ne voyez pas clairement en quoi une année sabbatique pourrait vous aider dans ce projet.
Certes, vous n’auriez a priori rien contre « un peu » de bon temps… mais ce n’est pas ça qui va vous rapprocher de votre objectif ultime, n’est-ce pas ?
Eh bien détrompez-vous !
Une année sabbatique peut être l’arme ultime quand on a envie de changer de vie.
Je parle en connaissance de cause, car je viens d’en terminer une il y a quelques semaines. Et je vous propose de vous en exposer les nombreux avantages.
Et aussi, en toute franchise, les inconvénients éventuels…et les stratégies pour les contourner.
Les avantages du congé sabbatique pour changer de vie
Commençons par clarifier un point : c’est bien le fait de prendre plusieurs mois de pause qui va décupler vos forces…d’où l’année sabbatique (par abus de langage).
Mais comme le congé sabbatique est la solution principale utilisée (par les salariés du privé) pour concrétiser ce break, j’utiliserai indifféremment les deux expressions dans cet article.
Et j’aurais tout aussi bien pu parler de mise en disponibilité (pour les fonctionnaires) ou de congé sans solde.
Encore une fois, ce qui compte, c’est de prendre du reculpar rapport à son activité professionnelle actuelle.
Maintenant, le congé sabbatique est peut-être indissociable pour vous d’un voyage vers des destinations exotiques ?
Comme je vous comprends… il se trouve que c’est effectivement le premier usage que les Français envisagent d’en faire.
Nous en parlerons donc, bien sûr. Mais aussi d’une toute autre utilisation qu’il est possible de faire de ce congé. C’est parti pour une cure d’optimisme !
Comment changer de vie avec un Tour du Monde ?
Imaginons donc qu’à force de voir sur Facebook des photos de plusieurs de vos amis partis à l’autre bout du monde, vous avez eu envie d’en faire autant.
Comment diable des vacances prolongées pourraient-elles vous aider à changer de vie ??? Je reconnais que posé comme ça, le problème semble insoluble. Et pourtant…
Il y a au moins deux avantages insoupçonnés qui vous seront bien utiles par la suite !
Nouveau : « Les 7 Premières Actions pour changer sa vie ». Le Guide pour prendre un nouveau départ dans la vie ! Une approche pédagogique et ludique à portée de tous pour changer sa vie.
1 – Le développement de compétences transversales
Vous connaissez les « softs skills » ? Ce sont les fameuses « compétences comportementales ».
Celles qui apparaissent désormais dans les profils-type de nombreuses recherches d’emploi. Et qui sont très prisées des recruteurs.
Nous allons voir qu’un tour du monde est susceptible d’en développerquelques-unes.
Mais aussi des compétences plus techniques, mais tout aussi transversales et donc utiles pour changer de vie professionnelle.
2 – La connaissance de soi
Partir au bout du monde pour mieux se connaître ? Ça peut faire « cliché », et c’est pourtant on ne peut plus sérieux !
Confronté à de nouvelles cultures et plus globalement à de la nouveauté, vous allez forcément découvrir des aspects méconnusde votre personnalité.
Ce sera d’autant plus vrai que vous partirez seul, car vous aurez plus de temps pour l’introspection. Même si cela ne signifie pas que vous deviez chercher à rester isolé, au contraire !
3 – La capacité à faire des rencontres
Que vous partiez seul ou accompagné, il serait dommage de ne pas profiter de votre voyage pour lier connaissanceavec des « locaux ». Voire avec d’autres touristes rencontrés sur place.
Cela nécessitera peut-être pour vous de sortir de votre coquille ? C’est excellent ! Car vous pourrez a posteriori vous en servir pour mettre en avant votre capacité à communiquer et à fonctionner en groupe.
4 – Le goût du challenge
Certes, vous impressionnerez davantage vos interlocuteurs si vous êtes parti avec un sac à dos et un billet aller-simple. Sans logement réservé d’avance et dans un pays dont vous ne maîtrisez pas la langue. 😉
Mais chaque tour du monde va inévitablement comporter son lot de surprises et de changements de dernière minute.
Plus difficiles à gérer sur le terrain que confortablement installé dans son canapé avec sa tablette !
Ici, c’est votre capacité d’adaptation qui va s’exprimer. Ou encore votre flexibilité.
Et elle est précieuse aux yeux de nombreux employeurs potentiels. Elle va également alimenter votre autonomie, un trait de caractère très apprécié.
5 – La maîtrise d’une langue étrangère
Voici donc une compétence technique, mais transversale, que vous pouvez largement améliorer lors d’un congé sabbatique au bout du monde.
Á condition évidemment de ne pas voyager que dans des pays francophones ! Il y a fort à parier que ce soit l’occasion de dérouiller votre anglais.
Mais si vous êtes déjà à l’aise dans la langue de Shakespeare, pourquoi ne pas en profiter pour ajouter une nouvelle corde à votre arc ?
L’espagnol ou le portugais sont des exemples de langues étrangères qui permettent d’allier l’utile à l’agréable.
Car ce sont des langues non seulement qui sont prisées d’un point de vue business, mais qui permettent également de voyager dans des destinations fort sympathiques !
6 – Un catalyseur de changement
Il y a un autre bénéfice à partir longtemps pour des destinations exotiques : vous ne reviendrez pas le même !
Tous ceux qui ont tenté l’expérience vous le diront : en côtoyant de nouvelles cultures, de nouveaux modes de vie, vous allez changer. Et prendre goût au changement.
Á ce sujet, j’aime beaucoup l’expression d’un de mes collègues blogueurs, qui a pris un congé sabbatique en Amérique du Sud.
Il parle de « dommages bénéfiques ». Car en rentrant en France à l’issue de cette année, il a réalisé qu’il ne pouvait plus « faire semblant ».
Que la liberté et l’autonomie auxquelles il avait goûté pendant 10 mois ne pouvaient pas être sans lendemain.
Et que ce n’était pas compatible avec son travail actuel.
Je suis persuadé que les effets et conséquences seront propres à chacun. Et que cela ne fera que mettre en lumière des tensions dont vous aviez déjà conscience. Même si vous avez jusque-là refusé de vous y attarder.
Il n’est donc pas question de vous forcer à changer contre votre gré. Mais de vous aider à gagner un temps précieux pour identifier ce qui ne vous satisfait pas dans votre vie. Afin de pouvoir le changer au retour chez vous.
7 – Une année sabbatique studieuse pour se tester
Imaginons maintenant que le tour du monde ne soit pas pour vous. Pas spécialement votre lubie. Pas le budget pour. Et surtout pas envie de déscolariser vos enfants…
Les raisons peuvent être nombreuses et parfaitement légitimes.
Á ce moment-là, vous vous dites peut-être que tout cela est bien beau, mais qu’un congé sabbatique ne vous apportera rien. Vous auriez tort !
Car prendre une année sabbatique peut servir à réaliser bien d’autres projets. Et quand on veut changer de vie, c’est un terrain de jeu formidable.
8 – Se créer le cadre idéal pour réfléchir
Changer de métier (a fortiori changer de vie radicalement), ce n’est pas le genre de projet qu’on improvise.
Il faut identifier ce qu’on peut et veut faire, souvent se former. Établir des hypothèses (business plan) si l’on veut se lancer dans l’entrepreneuriat…
Tout cela nécessite du temps et de la concentration.
Est-ce que vous en disposez facilement dans votre vie actuelle ? Moi pas.
Dans le meilleur des cas, c’est lors de vacances de plusieurs semaines que j’arrivais à aligner deux idées pour préciser mon projet personnel…
Et comme je profitais de ces vacances pour passer du temps avec ma famille, pas évident de m’isoler suffisamment pour m’y consacrer.
Lorsque j’ai décidé de poser un congé sabbatique et de le passer chez moi, j’ai d’un seul coup bénéficié :
a/ de temps (j’ai opté pour 11 mois, la durée maximale)
b/ d’isolement (moi j’étais en congé, mais mon épouse travaillait et mes enfants allaient à l’école)
c/ de tranquillité d’esprit (savoir qu’on ne retourne pas au bureau avant plusieurs mois au mieux, ça libère instantanément du poids des responsabilités)
Je n’ai pas le souvenir d’avoir bénéficié d’un environnement aussi favorable pour pousser une réflexion !
Sans compter que cela me laissait suffisamment de temps par ailleurs pour mener une vie équilibrée. Prendre soin de moi et profiter davantage de mes amis et de ma famille.
Une source de sérénité qui renforce encore la tranquillité d’esprit et permet d’être dans une forme propice à la productivité.
9 – Développer son réseau
Oui, je viens de vous expliquer combien il était bon de pouvoir s’isoler. Et voilà que je vous parle de vous entourer…Un temps pour chaque chose !
Et une année sabbatique vous procure justement suffisamment de temps pour poursuivre plusieurs objectifs.
C’est donc enfin l’occasion de vous atteler à agrandir votre réseau.
Mieux maîtriser un réseau social professionnel comme LinkedIn, par exemple.
Y développer votre réseau de proche en proche. Jusqu’à vous introduire dans le réseau de personnes influentes dans les domaines professionnels qui vous intéressent !
Mais votre réseau ne se limite pas aux relations virtuelles. Pourquoi ne pas profiter de votre liberté pour assister à des conférences, des séminaires ?
Cela vous donnera l’occasion de rencontrer d’autres personnes intéressées par les mêmes sujets que vous.
Et également, pourquoi pas, d’aller lier connaissance avec le conférencier à la pause ?
Il est impossible aujourd’hui de sous-estimer l’importance d’un bon réseau professionnel. A fortiori quand on veut changer de travail, au risque de perdre tous ses repères.
10 – Faire des essais pratiques
Si vous envisagez de changer de métier, un congé sabbatique est une occasion en or pour vous former !
En lisant les livres des meilleurs auteurs, pourquoi pas ? C’est la voie la plus économique, mais qui demande beaucoup d’autonomie et de discipline.
Ou bien en vous inscrivant à une formation en ligne si vos finances (ou votre CPF) vous le permettent.
Voire mieux, à un programme d’accompagnement prévoyant des séances de coaching individuel !
Utiliser votre temps libre pour apprendre des choses utiles en vue de votre reconversion professionnelle, voilà une utilisation maligne d’une année sabbatique !
Cela vous permettra de voir de façon plus concrète en quoi consisterait votre nouveau métier. Afin de prendre une décision plus éclairée à l’issue du congé. Mais il est possible de faire encore mieux !
En effet, savez-vous qu’il est possible de travailler ailleurs pendant un congé sabbatique? Oui, oui, vous pouvez conclure un CDD, et même un CDI avec un nouvel employeur !
Tant que vous n’enfreignez pas votre obligation de discrétion et de loyauté et une éventuelle clause de non-concurrence de votre premier contrat de travail.
Vous pouvez donc, en quelque sorte, réaliser une longue période d’essai de plusieurs mois, en conditions réelles.
Quel dommage qu’on ne puisse pas forcément en faire autant au moment de choisir ses études…
Et mon Bonus – Gagner en motivation !
Tout cela vous a l’air trop beau ?
Vous vous dites peut-être que si 100% des gagnants ont tenté leur chance, il doit bien y avoir aussi quelques perdants ?
Eh bien…oui et non ! 😉
Bien entendu, certains n’iront pas au bout de leur projet durant leur année sabbatique. Manque de volonté, ou conclusion rapidement atteinte que ce n’est finalement pas fait pour elles.
Sont-elles pour autant perdantes ? Pas du tout si vous voulez mon avis !
Et vous, qu’en pensez-vous ? Vaut-il mieux se heurter à une dure réalité après avoir démissionné de façon précipitée ?
Ou bien arriver à cette conclusion dans le confort d’une année sabbatique ?
Qui vous permet de reprendre tranquillement votre poste précédent.
Non seulement les conséquences seront bien différentes, mais encore vous pourriez bien alors trouver un regain de motivation pour votre travail !
Nous sommes nombreux à fantasmer une vie meilleure… à tous points de vue. Mais l’herbe n’est pas forcément pour autant plus verte ailleurs.
En faire l’expérience quelques mois peut aider à relativiser notre jugement. Et à réapprendre à apprécier ce que l’on a déjà.
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Comment un congé sabbatique peut-il nuire à votre changement de vie ?
Je vous ai promis d’être honnête. Il est donc temps d’évoquer les inconvénients que peut avoir une année sabbatique pour qui veut changer de vie !
Á ce stade, vous êtes peut-être convaincu que c’est ce dont vous avez besoin. Et voilà que je veux vous gâcher votre plaisir…
Pas d’inquiétudes, vous allez voir que certains de ces inconvénients tombent d’eux-mêmes. Et que les autres peuvent aisément être affrontés par un esprit préparé. C’est tout l’objet de ce qui suit !
Les idées reçues contre l’année sabbatique
1 – Le fameux « trou dans le CV »
Un congé sabbatique ferait désordre dans un parcours professionnel et risquerait de vous fermer les portes de nombreux employeurs…
Les perceptions ont fort heureusement largement évolué à ce sujet !
Je ne vous parle pas uniquement de la bienveillance avec laquelle les Ressources Humaines considéreraient le fait de prendre soin de soi à l’ère de la Qualité de Vie au Travail.
Même d’un point de vue purement intéressé, les personnes qui vous interrogeront en entretien seront plus sensibles aux avantages vus précédemment que portées à se questionner sur votre dynamisme et votre motivation.
Et si ce n’est pas le cas, vous devriez peut-être vous demander ce qui vous attire chez cet employeur ! 😉
2 – Prendre du retard
Autre idée reçue, on perdrait une année. C’est un argument très fréquent pour une année de césure, qui repousse d’autant la fin des études.
Mais si ce point est incontestable, il faut lui opposer que les étudiants ayant fait un break :
a/ sont souvent beaucoup plus sûrs de leur orientation, ce qui évite de changer de voie au bout de 2-3 ans
b/ sont beaucoup plus motivés et obtiennent généralement de meilleurs résultats que leurs camarades. Ce qui augmente leurs chances de décrocher leur diplôme du premier coup
On peut faire le parallèle avec un congé sabbatique dans le privé.
Comme vous l’avez vu précédemment, vous aurez toutes les chances d’y voir beaucoup plus clair sur ce que vous voulez vraiment dans la vie, que ce soit :
c/ vous mettre à votre compte
d/ changer de métier
e/ changer d’employeur
f/ retourner dans votre poste précédent en étant convaincu que c’est bien ce qui vous convient
Comment de la clarté et des certitudes sur une question aussi cruciale pourraient-elle être considérées comme une perte de temps ?
3 – La difficulté à retourner au travail
Argument déjà un peu plus sérieux, il pourrait être difficile de renouer avec le travail (ou les études) si vous avez fait un très long break. C’est évidemment plutôt associé à un scénario « Tour du Monde ».
Il est vrai que comme je le précisais plus tôt, on décroche très vite quand on sait qu’on ne reprendra pas son poste avant plusieurs mois. Cette coupure psychologique fait un bien fou.
Mais le contrecoup peut être rude (vous le savez sûrement si vous avez déjà eu la chance de prendre 4 ou 5 semaines de vacances d’affilée). Tout cela est exact. Mais vous le surmonterez.
D’autant plus rapidement si vous avez profité de votre congé pour affiner votre changement de vie.
Et que vous rebondissez dans une direction que vous avez choisie et qui vous fait envie.
C’est certain que si vous avez seulement pris du bon temps… et que c’est le jour de la rentrée que vous réalisez que votre poste ne vous convient plus, c’est ballot !
Mais maintenant que vous avez lu cet article, vous ne commettrez pas cette erreur. N’est-ce pas ? 🙂
Dans le même ordre d’idées, on entend qu’il est parfois difficile de revenir en France. Si cela signifie que vous êtes convaincu que votre nouvelle vie se situe à l’étranger, où est le problème ?
4 – Le manque de sentiment d’urgence
Nous continuons crescendo avec des arguments qui prennent du corps. Disposer du « filet de sécurité » d’un congé sabbatique pourrait nuire à l’investissement personnel dans votre projet…
C’est en théorie un risque réel. Qui sera d’autant plus fort que vous serez sujet à la procrastination. Rassurez-vous, nous le sommes tous au moins un peu !
Mais les plus procrastinateurs d’entre nous pourraient en effet se sentir « trop protégés » par la certitude de pouvoir reprendre leur poste. Au point de ne pas être assez sérieux sur leur projet.
Et de ne pas avoir d’autre option à la fin de leur année sabbatique.
La parade ? Se définir des objectifs intermédiaires et ne pas transiger dessus.
Pour cultiver ce fameux « sentiment d’urgence » et être obligé de se bouger les fesses.
Si cela ne suffit pas, songez à utiliser le pouvoir de « l’engagement public » : annoncez vos objectifs à d’autres personnes, engagez-vous à leur rendre des comptes… voire suppliez-les de vous en demander !
De mon côté, je n’ai vraiment pas l’impression d’avoir rencontré cet inconvénient. Je ne suis pas plus procrastinateur que la moyenne.
Mais j’ai pris la précaution de définir un agenda « serré » dès le début de mon congé sabbatique. Et de le tenir le plus souvent possible.
5 – La marge de manœuvre financière
C’est un fait, une année sabbatique a un coût. Beaucoup plus important pour l’option « Tour du Monde » que pour l’option « studieuse », soit dit en passant.
Mais si vous ne disposez pas de revenus complémentaires ou d’une épargne suffisamment fournie, vous risquez d’avoir du mal à boucler le financement de votre année sabbatique.
Ce qui pourrait être problématique au moment d’envisager une formation professionnelle coûteuse, par exemple.
Disposer du temps, mais pas des moyens pour préparer son projet, ce serait quand même vraiment dommage…
Fort heureusement, il existe plusieurs solutions pour gérer le budget d’une année sabbatique. Je les présente sur mon blog.
L’une d’entre elles offre l’avantage, en l’occurrence, de joindre l’utile à l’agréable.
En effet, si vous retenez l’option de travailler pendant votre congé sabbatique, vous continuerez à percevoir des revenus tout en apprenant un nouveau métier.
Sinon, il est certain qu’il peut être préférable d’opter pour une autre option que l’année sabbatique : le side project. Que vous réaliserez en parallèle de votre job, le soir, les week-ends et pendant les vacances.
Il nécessite beaucoup de volonté et la capacité (physique et morale) à enchaîner les deux activités.
Et c’est donc de mon point de vue une voie plus risquée et plus longue que l’année sabbatique. Mais c’est clairement mieux que rien !
Avantages et inconvénients d’une année sabbatique : que retenir ?
Vous avez envie de changer de métier, mais votre projet n’est pas plus précis que ça. Et vous avez bien du mal à trouver le temps de le faire avancer, ce qui vous frustre…
Dans cet article, je vous ai expliqué qu’un congé sabbatique pouvait être une occasion en or pour vous rapprocher de votre rêve de changer de vie.
Que ce soit un tour du monde ou une année sabbatique studieuse, consacrée à se former, vous pouvez par exemple :
- 1– développer des compétences transversales qui vous feront briller aux yeux des recruteurs
- – prendre goût au changement
- – réfléchir sereinement à ce qui vous motive le plus
- – vous tester carrément à un nouveau métier
Nous avons aussi vu qu’il existe des inconvénients. Les 2 plus sérieux étant l’absence de rémunération et le manque de « sentiment d’urgence ».
Après 20 ans de management dans l’industrie, j’ai moi-même pris un congé sabbatique de 11 mois.
Que j’ai rapidement décidé d’utiliser pour me créer l’opportunité de reprendre ma vie en main.
A l’issue d’une formation au blogging, j’ai décidé de tenter ma chance en tant qu’infopreneur. Ça a été l’une des meilleures décisions de ma vie.
Et vous, qu’est-ce qui vous retient de prendre une année sabbatique ?
Imaginez-vous d’autres avantages qu’elle pourrait apporter pour vous aider à changer de vie ?
Partagez-les avec nous dans les commentaires en bas de cette page !
Article invité, rédigé par Alexandre Willocquet du blog 11 Mois pour changer de vie.
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Voir aussi la vidéo : Comment faire les bons choix dans sa vie.
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Sur le même sujet : 3 Clés pour réussir sa vie et concrétiser ses projets
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17 commentaires
Super intéressant! En ce moment, je me sens un peu saturée entre boulot et projets personnels.
Plusieurs fois j’ai pensé à une année sabbatique mais je me posais tellement des questions dont certaines ont trouvé des réponses dans votre article.
Merci beaucoup!
un article super complet ! et qui donne envie d’en savoir plus sur « l’après congé sabbatique » : quelle solution pour basculer sur une autre vie, quitter son employeur, négocier un départ ?
Content d’avoir suscité cette envie, Caroline ! C’est effectivement un tout autre sujet, qui peut faire l’objet d’un article à lui seul. Je pense que les solutions seront fonction du parcours de chacun. Mais dans la plupart des cas, quand on a acquis, durant une année sabbatique, la certitude que son envie de changement de vie est bien plus qu’une lubie, je pense qu’une rupture conventionnelle est à privilégier (quand son employeur n’y est pas fermé).
Article qui tombe à point! L’objectif de la fin d’année 2021 est de prendre une année sabbatique… dans le but de s’expatrier définitivement 🙂
Lorsqu’on a son « pourquoi », le « comment » vient de lui-même 🙂
Très content que ça vous soit utile, Romain ! 🙂
L’expatriation est un chouette projet : mon objectif est de m’installer à Barcelone d’ici 3 ans.
Le « comment » qui vient de lui-même… hey, il y a un petit côté « loi de l’attraction » là-dedans, non ?
Excellent article,
J’envisage moi même de faire une année de remise en question pour 2021. Mais la peur de manquer d’argent est forte.
Merci pour ces conseils qui vont certainement me permette de prendre cette grande décision de me consacrer à un autre travail et ma passion.
Dans mon cas, Alexandre, la question ne s’est pas posée exactement de la sorte, puisque j’ai d’abord décidé de prendre une année sabbatique, puis d’essayer de changer de vie en créant un blog. Mais j’ai clairement beaucoup apprécié d’avoir tout ce temps pour m’occuper de mon projet ! Au point d’enchaîner sur un congé création d’entreprise à la fin de mon année sabbatique !
Je fais une année sabbatique aux 10ans, je me dis que c’est de prendre ma retraite à l’avance au pire je travaillerai 4ans de plus avant la retraite. Je ne l’ai jamais regretté, et jamais personne n’a fait de commentaire sur le trou dans ma carrière. Si j’ai eu des commentaires, c’est des gens qui m’ont dit vouloir faire comme moi, mais qu’il manquait de courage. J’ai déjà hâte à ma prochaine année sabbatique.
Yeah ! J’adore, Isabelle ! Il y a un célèbre patron d’une agence de design qui fait ça tous les 7 ans aux US (Stefan Sagmeister). Je vois ça exactement comme toi : une « mini-retraite » chère à Tim Ferriss dans « La semaine de 4 heures » 😉
Merci pour cet article, très complet. J’ai pu faire l’expérience de l’année sabbatique et je n’en ai tiré que des bienfaits. Sortir d’un tourbillon dans lequel on se trouve à un moment donné presque malgré soi, permet de faire couler de l’énergie neuve dans les rouages et laisser place aussi à la magie de la vie d’opérer. Bref, pour moi, c’était une expérience très positive.
Merci pour votre retour, Stella ! Sortir d’un tourbillon, c’est exactement ça ! 🙂
Que de bons conseils ! C’est vrai que dans nos vies à 100 à l’heure, le temps de se poser, réfléchir, évaluer la situation, prendre du recul, c’est précieux et il faut savoir le prendre, parfois l’arracher. Bravo pour cet article.
Merci beaucoup Virgo ! Oui, prendre du recul, ce n’est malheureusement plus donné à tout le monde aujourd’hui…
Super cet article !
Je viens tout juste de découvrir ce blog. C’est vraiment inspirant ! Pour ma part, j’ai fait une « pause professionnelle » de plus d’un an et effectivement ça nous permet de nous concentrer sur beaucoup de choses, de se découvrir autrement, de s’étonner soi-même !
Karine
Ah, c’est super, ça, Karine ! Oui, c’est l’occasion de se redécouvrir et je veux bien croire que l’on puisse parfois être surpris (dans le bon sens 😉 ). Je suis persuadé que c’est vraiment l’une des contributions majeures d’un long break (année sabbatique ou autre).
Merci pour ce bel article. Ça fait rêver une année sabbatique. Le seul blocage que j’aurais, c’est avoir 4 enfants en bas âge. C’est bien évidement le côté financier de l’histoire qui me bloque et non d’avoir les enfants avec moi pendant un congé sabbatique. D’ailleurs, je rêverais de voyager en famille, ceci est une autre histoire.
Oui Shirley, le côté financier est celui qui fait reculer le plus de « candidats », souvent légitimement. Mais parfois, c’est affaire de bien estimer le budget nécessaire. Ce n’est pas toujours aussi inaccessible qu’on le pense ! J’y ai consacré un livre numérique disponible sur mon blog.